DESTINATION HAMBOURG,
par les AEROCLUBS AIR FRANCE
Visiter les installations d'Airbus à Hambourg sur les bords de l'Elbe...Quel rêve pour tout amoureux de l'aviation...
Comment laisser passer une merveilleuse occasion comme celle-ci pour moi qui suis dans la maintenance hydraulique
au sein d'Air France?
Visiter les hangars où sont assemblés neufs ces merveilleux avions.
Ce rêve est devenu réalité le week-end du 24 au 26 juin 2004.
Grâce aux excellents contacts entretenus entre les deux
compagnies Air France et Airbus.
En 2003, à l'occasion du transfert de la maintenance d'Air France Industries de
Montaudran à Blagnac, nous avons eu la possibilité de visiter les installations Airbus de Toulouse sous la forme d'une sortie des aéroclubs Air France
où sont assemblés les A 380.
Magnifique expérience et souvenir impérissable qui ne demande qu'a être complété par
cette sortie en Allemagne pour encore renforcer les liens qui unissent étroitement les deux compagnies.
Les 3 aéroclubs Air France de la Région Parisienne participent : l'aéroclub de Lognes, de Toussus-le-Noble,
et du Plessis-belleville. Au total, une flotte de 12 avions en déplacement.
Le départ s'organise le jeudi après-midi. Tous les équipages sont conviés à se présenter sur l'aéroport
d'Hamburg-Finkenwerder EDHI avant 18 heures. Airbus mets à notre disposition
un bus pour récupérer tous les équipages et leur permettre de se reposer à leur hotel après un bon repas.
Le centre aéronautique Airbus d'Hambourg assure le montage des Airbus
318, 319, 321. L'Airbus A320 s'assemble sur le site de Toulouse.
Un nouveau centre de formation pour la maintenance s'est ouvert à Hambourg pour les appareils de la famille A320.
Grâce à lui, les ingénieurs et les techniciens de maintenance peuvent avoir accès à un large éventail de
formations telles que des cours techniques complets pour l'entretien courant et les visites d'entretien plus importantes,
mais aussi des cours pour les agents de piste et de transit, ainsi que des cours généraux de familiarisation. Par ailleurs,
Airbus formera ses propres techniciens sur place. 2500 stagiaires peuvent y être formés chaque année.
"Ce nouveau centre de formation maintenance à Hambourg reflète notre philosophie visant à offrir des services à haute
valeur ajoutée aux utilisateurs d'Airbus, et être le numéro un en matière de services clients",
a déclaré Patrick Gavin,
Executive Vice-President Customer Services d'Airbus.
Le nouveau centre de formation d'Hambourg a reçu la certification JAR147 pour la formation Airbus, à la suite d'un
audit concluant, effectué conjointement par les autorités de l'aviation civile allemande et française, autorisant ainsi
les stagiaires à effectuer des travaux de maintenance avion.
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Quelques mots sur le 380 :
Le plus gros avion du monde transportera 550 passagers sur des distances maximales de 14 000 kilomètres sans escale.
Son envergure sera de 80 mètres, sa hauteur de 24 et son poids supérieur à 550 tonnes. Pour l'atterrissage ou le
décollage, 3 300 mètres de piste lui seront nécessaires.
Spécifications :
pont inférieur
pont supérieur
Les avions de la famille A380 comporteront un vrai double pont, sur toute la longueur de l'appareil.
L'aménagement de la cabine sera en partie réalisé selon les souhaits des compagnies aériennes : self-service, salons, bars,...
Trois classes sont prévues, avec un niveau de confort assez poussé permettant de supporter les longs trajets.
Ils seront
motorisés par quatre moteurs : Rolls Royce Trent 900 ou General Electric (moteurs de la classe des 7 500 livres de poussée).
En ce qui concerne les dimensions, l'avion vu de haut s'inscrit dans un carré de 80m de côté.
Les ailerons horizontaux de l'empennage ont des dimensions équivalentes à la voilure de l'A320.
Le train d'atterrissage sera composé d'un train avant de 2 roues et d'un train central composé de 2 trains ventraux de 6 roues chacun et de 2 trains centraux de 4 roues chacun.
Cet avion a fait l'objet de recherches poussées en aérodynamique ; l'emplanture des ailes a été élargie par rapport aux
voilures des autres Airbus, pour des raisons d'optimisation de performances et de diminution de la masse.
Les extrémités
de la voilure sont plus fines, rappelant un peu les voilures de Boeing. La gestion du carburant est aussi optimisée pour
diminuer les contraintes d'effort sur la voilure selon le domaine d'évolution de l'avion.
Les matériaux qui devraient être employés sont des matériaux composites, du thermoplastique pour le bord d'attaque, du GLAR pour partie supérieure du fuselage.
Les premiers essais en vol ont eu lieu mi 2004, pour une durée de 15 mois.
La première livraison commerciale de l'appareil devrait intervenir au deuxième trimestre 2006, sachant qu'à ce jour Airbus
a enregistré 97 commandes fermes d'Air France, d'Emirates et de Lufthansa notamment.
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BRIEFING
jeudi soir, 21 heures, une "bande d'irreductible Gaulois" partent en vol de nuit de l'aérodrome de Lognes-Emerainville. 3 avions
vont décoller ce soir là à 5 minutes d'intervalle:
1 Robin DR400-140, un Cessna 172 et un cessna 172 RG.
L'équipage du DR400, F-XJ, est constitué en commandant de bord de Monsieur Fabien ONOFRI (chef pilote de l'aéroclub Air France
de Lognes), Monsieur Julien DUBOZ, second au classement général du tour de france 2004 et Monsieur Benjamen Roy.
Aux commandes du C172, F-AL, Pascal Collès ( Président de l'aéroclub Air France Lognes) et Philippe Arena.
Aux commandes du C172 RG, F-CZ, pour ce vol de nuit,
Cédric Giboulot en commandant de bord et Jean Marie Saucier.
Toutes les cartes jeppesen nécessaires au vol sont distribuées aux équipages lors d'un briefing au siège même de la compagnie
Air France à Roissy. Les exemplaires de plan de vol préparé, les dernières informations nécessaires à la sécurité du vol
de nuit nous sont transmises par notre chef pilote.
DIRECTION LES AVIONS :
21 heures 59, Mise en route, Décollage, et on quitte le circuit de tour de piste de LFPL à destination de la Belgique.
Activation du plan de vol des trois avions avec le Bourget, et nous voilà en route pour notre première escale de nuit, LIEGE EBLG.
Passage à l'est de Reims, puis rapidement la frontière de la Belgique est dépassée.
Météo fantastique, 30 knoeuds arrière, pas une perturbation, la nuit est tombée et les villes toutes illuminées nous guident
comme autant de phares au sol.
L'intégration sur le terrain de Liège n'est pas à l'image du vol. Les deux premiers avions reussissent à atterrir entre deux
trafics sans trop de problèmes.
L'intégration du F-CZ est plus difficile. Passage des points Sierra puis india sans trop de difficultés pour s'intégrer dans le
tour de piste. Notre arrivée coincide avec le gros du trafic sur Liège. Mes doigts ne me suffisent plus à compter le nombre
de "Heavy" sur la fréquence. On étend la vent arrière pour la 23 L sur ordre du controle.
L'ILS est identifié. le controle nous demande d'effectuer 4 "360" en fin de vent arrière rallongée pour permettre à trois
trafics de se poser.
Nous intégrons dans nos orbites la correction du vent qui avec ses 30 kts à vite fait de nous entrainer
sur la ville, afin de bien revenir à chaque fois sur notre vent arrière pour la 23 gauche.
Le controle réussit à nous intercaler pour une approche. Volets 0, 23 pouces 2300 tr/minutes, et me voilà en finale pour
rejoindre mon plan. Le plan est bon, mais ma vitesse sol malgrès la configuration "lisse" et les paramètres de croisière,
n'est que de 80 noeuds due au vent que je retrouve maintenant de face. Je suis à 3 nautiques de la piste sur le plan quand
le controle me lance un "break to the left F-CZ". J'interromps donc mon approche pour laisser un "grand frère" atterrir.
En effet mes 80 noeuds en finale ne lui permettait pas d'approcher "sereinement".
Me voilà de nouveau en orbite sur la vent arrière. j'obtiens une nouvelle clairance pour une approche sur la 23 L. j'intercepte
le localizer, puis le glide, sortie du train et de la ferraille, l'approche se passe parfaitement bien. Le controle me demande
d'expédier mon évacuation de piste pour laisser s'aligner un boeing 747 cargo. Le plaisir de se poser sur un terrain
avec tous ces "gros" et cette plateforme en ébullition est indescriptible.
Le temps d'appeler des taxis et les trois équipages se retrouvent à destination d'un hôtel dans la banlieue Liégeoise.
Conseil : Si vous décidez de vous poser de nuit sur le terrain de Liège et de rejoindre un hôtel, négociez au préalable le
tarif
des taxis, car les hotels se retrouvent très rapidement hors zone et le compteur tourne alors très vite.
La nuit va être courte : il est 1 heure 30 du matin. Lever à 6 heures pour être à Hambourg avant 11 heures.
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25 juin 2004
Réveil en fanfare et petit déjeuner. Direction les avions où après avoir payer la taxe d'aéroport, nous nous alignons
en 23 L pour décoller.
La météo n'est pas géniale mais le front qui se développe annonce juste une petite petite zone a proximité d'Hambourg de
mauvais temps.
Le passage de la frontière se fait sans aucun soucis, le controle de Dusseldorf nous transfère avec Breme radar.
Une inquiétude me gagne, le QNH descend de plus en plus au fur et à mesure que nous avançons dans le Nord.
La consommation d'essence est cohérente et il nous reste 3 heures de vol à 70%, de quoi se dérouter si nécessaire.
Partis à 1017 Hpa de Lièges, nous sommes à 1005 Hpa à une centaine de kilomètres d'Hambourg.
La météo me parait bouchée sur Brême et je decide de passer plus à l'Est.
Devant la couche qui s'obscurcit,
je décide d'atterrir sur le terrain de Diepholz qui est équipé d'un radar si besoin est, avec une piste non limitative.
Ce terrain est séparé en 2 parties, 1 militaire et une seconde civile.
A notre arrivée, tout en respectant les conditions VMC, le comité d'accueil en kaki nous attend pour nous emmener dans la
partie militaire afin de consulter le prévisionniste.
Tous nos plans tombent à l'eau. Il est 10 heures, et d'après lui, la météo ne va pas s'améliorer avant le lendemain midi.
Donc pas question de repartir.
Je passe un coup de fil aux autres équipages déjà sur place à Hambourg, qui me confirment que les conditions sont VMC.
J'attends 2 petites heures où je laisse passer le front et mets ce temps à profit pour bétonner ma nav sur Hambourg.
Nous ne sommes qu'à une bonne centaine de kilomètres.
Les cours de météo ATPL me servent encore une fois pour affuter mes
prévisions.
Durant ma préparation, j'ai la chance d'être spectateur de 4 mouvements de transal de l'armée allemande ( 2 atterrissages
et 2 décollages ).
13 heures sonnent et nous montons dans l'avion à destination d'Hambourg-Finkenwerder.
A notre arrivée le terrain est sous la pluie, mais même mouillée,
la piste n'est pas limitative avec ses X mètres de long et X de large.
Le follow-me nous mène à notre parking où je remplis le formulaire d'arrivée au pied d'un superbe Beluga.
Quel est l'enjeu du Beluga dans la politique d'Airbus? : Les avions Belugas font la liaison entre différents sites du groupe
Airbus, afin de transporter les tronçons d'avions vers les sites d'assemblage de Toulouse et Hambourg. Le problème consiste
à éviter la livraison de tronçons en retard et à minimiser le temps de vol total.
Nous rejoignons les autres équipages précédemment arrivés que nous suivons dans la visite des hangars A380 et hangars de
déchargement du frêt provenant des Belugas. Impressionnant de voir ce que peut contenir cet énorme avion.
Les futurs hangars nécessaires aux opérations de finition du futur Airbus A 380 seront construits face au port
d'Hambourg, sur une partie de la baie de l'Elbe
Le terrain, très hétérogène, se compose de couches de tourbe et d'argile déposées par ce fleuve.
Le "CASINO", restaurant d'entreprise d'Airbus nous accueille pour un repas en bordure de l'Elbe. Une conférence sur le "380"
nous est proposée avec des explications sur la conception, la philosophie et la nouvelle manière d'appréhender le transport
de passager grâce à ce "jumbo".
A la fin de cette brillante conférence en Anglais, les douze équipages troquent leurs "bombers" pour des "cirés bretons".
Une promenade sur l'Elbe avec au programme la remontée du fleuve et la visite du port d'Hambourg.
Le bateau nous dépose enfin au coeur de la ville d'Hambourg pour une petite visite explicative, avant de nous permettre
de partager un repas typique au coeur d'une taverne où la bière est servie en tonneau.
Pour accompagner la boisson nationale, une " choucroute " de premier choix nous est offerte.
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Un peu d'histoire :
Aujourd'hui, la ville d'Hambourg est très étroitement associée à l'aéronautique: les installations hambourgeoises
d'Airbus-Industrie ne cessent de s'étendre, même jusqu'à l'Elbe.
Depuis la production du nouvel
Airbus A 380,
les décollages et les atterrissages à l'aéroport industriel près de Finkenwerder ont augmenté considérablement.
plus de 9000 personnes sont, à Finkenwerder, au service d'Airbus qui remporte un succès international.
En y ajoutant les
7000 personnes travaillant aux ateliers de la Lufthansa,
à l'aéroport de Fuhlsbüttel, on atteint un résultat surprenant:
Hambourg, tout comme Toulouse, la ville partenaire pour Airbus, se classe après Seattle,
où se trouve le siège du concurrent
américain Boeing,
faisant ainsi partie des principaux centres aéronautiques mondiaux.
Une autre chose est sûre: vue d'avion,
Hambourg est magnifique:
on y voit l'ensemble de cette grande ville qui s'étend autour de l'Alster
et le long de l'Elbe.
Avec un peu de chance l'eau brille au soleil et l'on découvre
tout à coup de nombreux canaux surmontés de quelques
2300 petits et grands ponts
(vieille rivalité avec Venise et Amsterdam: quelle ville en a le plus?).
On remarque aussi la
masse des arbres: vue d'avion, on constate à quel point la ville est verte.
Sur certaines prises aériennes où la perspective
fait que, si l'on est situé au nord,
l'Alster s'impose, la ville est presque complètement cachée par la cime des arbres.
C'est certainement pourquoi une rue a été baptisée "Baumkamp"
(chemin forestier, à Winterhude, près du parc municipal).
Les Hambourgeois aiment leur ville et ils apprécient qu'on l'admire.
La ville libre et hanséatique de Hambourg est située dans le nord de l'Allemagne, aux confins des Länder du
Schleswig-Holstein et de la Basse-Saxe. Tout comme Berlin et Brême, elle a le statut de "ville-Etat". Avec une surface
de 755 km2 et 1,7 million d'habitants elle est la seconde ville d'Allemagne, après Berlin.
Hambourg a été fondée au IXe siècle, sous la régence de Charlemagne, sous le nom de "Hammaburg". Au XIIIe siècle, elle est
devenue une ville de commerce; En 1510, elle devient ville impériale libre et compte parmi les plus riches d'Europe.
Depuis 1949, la ville libre et hanséatique de Hambourg est un Land indépendant et est aujourd'hui gouvernée par un sénat
Hambourg d'un point de vue économique
Au début du XXIe siècle, la ville portuaire de Hambourg s'est transformée en site spécialisé dans la logistique,
la technologie et les services, avec plus d'un million d'emplois.
Le port (en haut) demeure un important moteur de l'économie.
L'allemagne se positionne pour la coupe du monde de 2006 et la ville d'Hanmbourg hérite d'un nouveau stade 5 étoiles
le stade d'Hambourg est le premier des douze stades allemands accueillant la Coupe du monde de 2006 à être achevé et
qui vient d'être intégré au cercle des meilleurs stades européens
Hambourg d'un point de vue architecture
A Hambourg, l'architecture a plusieurs visages: briques, verre et acier, styles baroque, Renaissance et Art nouveau.
Les constructions en briques rouges apparues au début du siècle dernier sont typiques. Le meilleur exemple en est le
quartier historique Speicherstadt (entrepôts). Le centre de la ville est marqué par les églises baroques,
l'hôtel de ville en style Renaissance et des rues entières bordées de maisons Art nouveau. De nouveaux bâtiments
remarquables attirent l'attention, tels que StadtLagerhaus et Kaffeehaus. On se prépare à réaliser un grand projet:
la cité portuaire futuriste, sur les terrains de l'ancien port.
Hambourg côté port :
24 heures sur 24, 365 jours par an, le port est le coeur de Hambourg. C'est de loin le principal port allemand et le
nombre de conteneurs qui y sont transbordés le classe parmi les dix plus grands du monde. L'année dernière, on y a
transbordé 100 millions de tonnes. Le port, d'une surface de 87 km2 représente un dixième de la surface de la ville-Etat
et environ 140 000 emplois. Plus de 12 000 navires par an y font escale. Le port libre est la partie essentielle, où la
circulation des bateaux et des marchandises ont lieu sans formalités douanières. Avec le projet "Hafencity"
(ville portuaire), les limites douanières seront modifiées et la Speicherstadt sera séparée du port libre.
Vient enfin le moment de se détendre de nouveau à l'hotel et de profiter de cette magnifique escale.
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Le 26 juin 2004
Petit déjeuner et promenade en bus pour rejoindre nos avions et effectuer le briefing du Rallye aérien auquel nous
convie Airbus pour découvrir une partie de l'allemagne.
Au menu du rallye : décollage de EDHI à destination de l'ile de wanguerooge EDWG en passant par l'allemagne de l'Est.
Paysage très agréable agrémenté de vues magnifiques sur les éoliennes, navigation et atterrissage de précision font de ce rallye
un moment très agréable.
A l'arrivée sur l'ile de Wanguerooge, un supporter nous attendait complètement inconscient
du danger que peut représenter un avion à l'atterrissage. Sur le côté de la piste, il décide au moment où l'on allait débuter l'arrondi
de traverser la piste. Je maintiens l'avion en palier et une fois le supporter passé, je pose l'avion. Notre fan se retourne pour regarder
l'avion de son autre profil avec ces grandes oreilles dréssées.
ils sont fous ces lapins...
Le terrain de destination sur l'ile de Wanguerooge est merveilleux. Survoler le delta de l'Elbe puis une petite partie
de la mer du Nord pour atterrir sur cette jolie piste de 850 * 20 m est très plaisant.
Les restaurateurs au pied du parking sont très arrangeants et même si les plats proposés ne sont pas d'une grande
gastronomie, la beauté de l'ile et la gentillesse des habitants fait de ce moment un instant très agréable.
La masse maxi de decollage de mon RG de 1202 kgs me fait payer une taxe d'atterrissage supèrieure à celle du Dr400, mais la
promenade en valait la peine.
Notre place de 4è au rallye nous vaut de joies cadeaux proposés par Airbus, et un special bonus,
grâce à notre supporter
le lapin.
Durant l'après midi, nous n'avons pu résister à un petit vol en patrouille autour de l'ile. Fabien aux commandes
du DR 400 et moi-même aux commandes du C172 RG avons pris beaucoup de plaisir à réaliser ce vol dans une atmosphère
calme sous un ciel cavok.
En fin d'après midi, retour sur le continent et escale prévue sur le terrain de Uetersen où la flotte Air France
a promené ses empennages au milieu des Yaks, Avia b-534, Piper cub , Ilushin, Lavochkin La7, et une panoplie de Zlin.
Magnifique plateforme qui fait revivre l'histoire tchèque à notre aire. Un régal pour nos yeux de passionnés.
Retour à l'hotel à 22 heures pour une soirée quartier libre.
Dimanche 26 juin 2004
Décollage de la flotte à destination de nos terrains respectifs.
Aucun incident n'est à déplorer durant le voyage si ce n'est une roue de piper PA28 déjantée. Une mise en retard d'environ
trente minutes sur son horaire pour l'équipage de cet avion dont les capacités techniques
ont une fois de plus été démontrées.
De retour à Lognes, les carnets de vols remplis, les avions nettoyés et les pleins fait,
nous en avons encore plein les yeux de ce superbe week-end.
Il va falloir que nous commencions à envisager la prochaine sortie : SEATTLE...?
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